Nous avons quitté les Andes par le Cañon de Pato. Un magnifique canyon avec des passages vraiment étroit et une route évidement en assez mauvais état. C’est, malgré les difficultés de circulations, un lieu de passage de nombreux camions qui desservent les villages du nord de de la cordillère blanche.
Nous sommes remonté jusqu’à Trujillo. Ville qui se dispute le titre de deuxième ville du Pérou avec Arequipa au sud. Mais la zone de Trujillo reste la zone la plus peuplé du Pérou. C’est aussi une ville qui a des racines précolombiennes.
Elle est surnommé « ville du printemps éternel » à cause d’un climat doux toute l’année. Malgré sa proximité avec l’océan Pacifique elle est très peu embrumée le matin, contrairement à d’autre partie proche de l’océan. De nombreux jardins et petits parc arborés sont disséminés dans les cartiers, ce qui donne un peu de fraicheur. Ces endroits sont toujours assez fréquentés jusque tard le soir où les gens se rassemblent et discutent, ou promènent leurs chiens
Une ville qui a gardé un centre historique très marqué par son passé colonial. Elle a remplacé Lima comme capitale par deux fois.
Situé dans le département de « la Libertad » elle a été la première ville à avoir élever le drapeau péruvien et à se libérer du joug espagnol.
c’est également un haut lieu de la culture avec de nombreuses manifestations et animations culturelles tout au long de l’année.
Quand nous avons visité un concours de dessin était organisé pour les enfants des écoles sur le thème de la plaza de Armas, ce qui donnait l’impression d’une immense classe d’école à ciel ouvert.
Nous somme remonté ensuite par la côte, qui a très peu d’attrait, hormis Huanchaco qui les station balnéaire de Trujillo et qui bénéficie de quelques aménagement touristiques. Le reste n’est pas aménagé, seul des murs d’enceintes ferment d’immenses terrains privés pour créer des condominiums ( cartiers aménagés en copropriétés surveillés par des gardes) mais comme dans beaucoup d’autre endroits ce ne sont que des projets sans aucunes constructions, hormis les baraques de vente de lots ou de maisons.
Nous avons quitté la côte pour bifurquer vers les hauts plateaux du nord et nous rendre à Cajamarca.
La capitale du département du même nom, qui joue un rôle important dans le commerce et la culture du territoire. Elle se situe à 2700 m d’altitude et bénéficie d’un climat assez doux. Les terres autour sont fertiles et donnent pas mal de fruits et permettent la production de produits laitiers. Par contre une activé minière est développé sur les flanc de montagne environnant, laissant des déchirures importantes dans le paysages.
Nous avons assisté à une manifestation des étudiants qui pour protester contre leur ministère, avaient organisé une classe géante sur la place principale de la ville.
De retour sur la côte nous sommes remontés sur Chiclayo pour préparer les documents de passage à la frontière pour Kiwi (le chien). Au passage on a visiter quelques petits village côtier, vous pourrez voir dans les photos des bateaux fabriqués en roseaux, une tradition ancestrale.
Vous trouverez les photos de ce parcours ICI ou dans le menu des photos.
Une longue route pour arriver à la civilisation ou la ville nous charme par ses couleurs. Les manifestations ne sont donc pas notre apanage… Ils ont de l’idée ces étudiants. Merci pour ces photos et bonne continuation !