Un peu de retard dans la publication, mais ici rien n’est simple et l’accès à internet n’est pas évident !
Comme dit dans le précédent article, la situation n’est pas très stable, des manifs, de tous bords, commencent à avoir lieu dans les villes. Nous avons été bloqué pour accéder à Ciudad Guayana. Donc après avoir fait un peu de côte nous avons décidé de descendre au sud et sortir du pays pour éviter de s’y retrouver bloqué. Pour plus d’informations VOIR ICI.
Dommage car nous avions prévue de visiter plus en profondeur ce pays, d’autant que le carburant est donné, 0,50 cts € le plein si on compte au change officiel, et 10 fois moins au change parallèle !!! En plus les péages routiers ont été supprimé pour les véhicules légers.
Nous avons fait une petite halte prés de Caracas pour rencontrer l’ambassadeur du Guyana et solliciter l’autorisation d’entrée du véhicule. En effet ce pays n’a pas d’accord douanier avec les pays frontaliers et les entrées de véhicules restent au bon vouloir de la douane. L’ambassadeur, très sympa, nous a dit que le nécessaire allait être fait et que nous ne devrions avoir aucun problème, il nous a même fourni des adresses de contacts parlant français. Cela m’arrange bien car je suis toujours fâché avec l’anglais. Comme il n’y a aucun passage de frontière entre le Guyana et le Venezuela il faut entrer au Brésil pour atteindre le Guyana.
La descente vers la frontière brésilienne se fait en traversant la Gran Savana, une savane situé à plus de 1000 mètres d’altitude avec de magnifique chutes d’eau. En fait il s’agit de plateaux qui se sont formés du temps ou l’Amérique du sud était attaché à l’Afrique et l’érosion à donné naissance à ces montagnes tabulaires appelées les « tepuys ».
Les photos ICI et dans le menu photo.
PS : les derniers bivouacs ont été mis à jour