Nous avons quitté le Pays par la panaméricaine qui longe la côte. Cette portion de côte est un peu plus touristique et aménagée. Quelques stations balnéaires avec pas mal d’activités tournées vers le surf sont assez agréables.
Nous avons fait une petite halte à Mancora, où nous avons pu retrouver le plaisir du bivouac en borde de mer, sans trop s’attarder compte tenu de la validité des certificats sanitaires pour le chien qui sont limités.
Cette région a aussi la particularité d’être une région de production importante de riz.
L’impression que nous aura laissé le pays est assez mitigé. On a découvert de magnifiques paysages, notamment dans la partie Andine.
Par contre on a trouvé de très fort contrastes, d’un côté des constructions modernes dans le centre des grandes villes et de l’autre, dans les villages ou les banlieues des constructions inachevées et des immeubles près à s’effondrer soutenus tant bien que mal, témoignent des dégâts causés par les derniers séismes. Cela donne le sentiment d’un pays qui se reconstruit péniblement.
Beaucoup de projets de constructions de condominiums privés qui ne sont jamais sorties de terre sauf les murs d’enceintes. Une grande partie de la côte a ainsi été privatisée. les terrains sont devenus la propriété des promoteurs et des banques.
De plus le pays a un très gros problème avec la collecte et le traitement des déchets, avec la chaleur certains endroits sentent franchement mauvais à cause des dépôts d’ordures sauvages.. Le long des routes c’est une catastrophe. de ce que l’on a pu voir la collecte est régulière dans les villes mais il n’y a quasiment pas de bac à ordure, donc les gens déposent des poches à même le sol, ce qui fait le bonheur des nombreux chiens errants ! Dans les villes où le tourisme est la principale activité, une attention particulière est accordée au nettoyage. Dans les villages de campagne ou en montagne c’est le feu qui est utilisé pour régler le problème.
Le développement des petits boulots, le long des routes pour vendre des boissons ou de la nourriture, les motos taxis, sous la forme d’autoentrepreneur crée une multiplication des services. Ce qui engendre une concurrence féroce entre les gens. Au final l’offre étant supérieure à la demande personne ne gagne sa vie…
Un autre éléments qui nous a frappé et qui nous a été confirmé dans les discutions, l’abandon des campagnes et des villages par l’état central. Souvent le plus révélateur (pour nous) était l’état des routes, sans entretien voir complètement détruite dans la traversé des certains villages.
Les seules routes « acceptables » sont les grands axes nord sud et est ouest qui sont géré par des concessionnaires et payantes.
La suite va donc se passer en Équateur, qui aux premiers kilomètres, s’annonce pleine de surprises….
Toujours très intéressant … bonne continuation et excellente fin d’année à tous les deux.
Amitié. dANIEL
Merci Daniel,
Bonne fêtes à vous aussi.
Amitiés.
Raymond.
bonne route les amis. Jackie et moi vous souhaitons de bonnes fêtes. biz
Bonjour à vous,
Merci.
Bonnes fêtes à vous aussi.
Amitiés.