« La Transamazonica »
Une route emblématique qui a été qualifié d’autoroute transamazonienne, elle relie l’océan Atlantique à la frontière du Pérou.
Initialement conçue pour relier le Nord et le nord-est du Brésil elle a été prolongée jusqu’à la frontière péruvienne en traversant la forêt amazonienne. Ce projet a été réalisé sous la dictature militaire et a donné lieu à des conflits importants avec les populations autochtones. Qui on vu leurs territoires originels amputés.
Elle a été inaugurée en 1972. Longue de 4600 Km, elle n’est asphalté que sur quelques petits tronçons et devient quasiment impraticable pendant la saison des pluies.
En ce qui nous concerne nous l’avons emprunté de Santarem à Humaita (1620 Km). Sur la première partie, de Santareme à Itaituba elle est asphalté pour environ 70% de la distance.
Par contre de Itaituba à Humaita, la piste descend par la rive droite du rio Tapajos et à part quelques passage à peu près roulant le reste est très cassant avec beaucoup de « tôle ondulé » et de zones empirés de gros cailloux genre gros pavé débordants, pire que la « tôle ondulée », sur plus de 1000 km.
Ce qui nous a valu quelques frayeurs, suite à des bruits importants, après vérification, un amortisseur avant désemparé. Dans l’impossibilité de trouver la cause sans se lancer sur un démontage de roue scabreux sur le bord de la piste, les 200 derniers kilomètre se sont fait sans lui, autant dire que cela a été quelque peu tendu.
Après démontage plus de peur que de mal, c’était le silentbloc supérieur (neuf) qui avait explosé et disparu. Comme j’avais des anciens en réserve, la réparation a été un jeu d’enfant.
Ce qui nous a frappé lors de la traversée de la forêt amazonienne c’est de ne voir d’animaux que très peu d’animaux hormis les oiseaux et quelques agoutis. Par contre nous avons croisé des vols de magnifiques grands Aras bleus. Espèce qui serait en danger.
Nous sommes à Porto Velho où nous allons passer quelques jours pour récupérer un peu et régler l’administratif pour l’entrée du chien dans le prochain pays. Qui pour l’instant, n’est toujours pas décidé car la Bolivie pose quelques problèmes pour le ravitaillement en carburant et la saison des pluies commence à se mettre en place. Dans cette partie de la Bolivie beaucoup de route sont coupées en cette période, donc on hésite, soit Bolivie soit continuer au Brésil pour entrer directement au Pérou, par la cordière des Andes.
En attendant on découvre quelques produits locaux, ici un Tambaqui. Un poisson local, cuit sur la braise, excellent !!
plus de faune trop de chasse
Nous sommes curieux de votre voyage , nous avions déjà suivi les précédents en Amérique du Sud . Nous y sommes allés 2 fois mais jamais par la Guyane