Nous avons quitté l’Eje Cafetero en remontant par le nord ouest pour rejoindre la côte de la mer caraïbe à partir de Turbo. Ville portuaire que nous n’avons fait que traverser. Sans beaucoup d’intérêt, sauf pour ceux qui envisagent des croisières sur les iles environnantes, de plus comme beaucoup de villes portuaires, pas très sécuritaire.
En remontant cette côte nous avons découvert des petits villages qui commencent à s’ouvrir au tourisme, tout en ayant encore conservé une certaine authenticité.
En remontant vers Tolù nous avons fait une halte dans une communauté indigènes, qui vivent en grande partie de leur artisanat. De très beau ornements fabriqué à l’aide de petites perles. Type d’artisanat déjà vu dans d’autres communautés, mais par contre qui ont chacun leur motifs et leurs modes de fabrications. Certaines réalisations demandent plus d’un mois de travail.
Nous avons fait une brève escale à Rincon del Mar, un des lieu définit comme incontournable. Village qui a développé une activité touristique très importante pour la plongée et les excursions vers les iles. Village bondé de touristes, musique assourdissante, bref nous avons fui rapidement ! Certains explique que c’est bénéfique pour les habitants car cela leur donne des emplois. Par contre quand en voyant l’état des maisons, des rues et la gestion des déchets on constate que l’argent du tourisme va bien ailleurs que dans le village…. ! Là il n’y a plus rien d’authentique.
Nous avons continué notre route vers Cartagena de India.
Nous avons fait une halte dans la péninsule de Barù qui possède de très belles plages. Par contre ici les plages sont envahies de petites paillotes pour ombrager des tables, ce qui rend quasiment impossible l’accès à la mer sans être obligé de louer une table…. Comme à Playa Blanca. Il y aussi des plages complètement fermées dont l’entrée est payante, la privatisation des espaces est bien développée.
La ville de Cartagena est une ville à plusieurs visages. Un port de commerce important car une grande partie des échanges avec l’UE et l’Amérique centrale se fait par là. Une ville moderne avec les sièges de grandes banques et grandes entreprises qui constituent le quartier de Bocagrande. Un centre historique riche d’une belle architecture coloniale. Lieu de passage obligé pour les voyageurs motorisés allant de l’Amérique du sud en Amérique centrale et inversement. C’est la seule route maritime avec le Panama. C’est d’ailleurs pas un hasard si c’est aussi la traversée la plus chère du monde en rapport avec la distance parcourue.
Nous avions découvert cette citée il y a 10 ans, lors de notre passage en Amérique centrale. Là aussi le tourisme c’est développé de manière exponentielle. Dans la vielle ville les visiteurs sont en permanence sollicités par les vendeurs ambulants ou les guides improvisés. Cela rend l’atmosphère assez lourde à la longue. Nous avons eu l’occasion de discuter avec d’autres voyageurs qui eux aussi étaient assez déçus au point de raccourcir leur séjour sur place. Ce qui est dommage car le centre historique est vraiment sympa.
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Après quelques jours passés à Cartagena, nous avons continué notre parcours en longeant la côte vers le nord. Nous avons fait un arrêt à Puerto Colombia, qui avec une jetée très longue, construite en 1893, reliée au réseau ferroviaire, a été pendant très longtemps un des principaux lieu d’échange maritime en Colombie. Jetée qui a été reconstruite avec un aménagement du malecon (front de mer).
Une des particularité de Puerto Colombia est son monument dédiés aux immigrant de 1888, appelé la « Fenêtre des rêves » qui est aussi le plus haut phare maritime de la Colombie avec une portée d’éclairage de 35 km. Cet édifice a été classé dans les œuvres d’art de Colombie. C’est le don de Tecnoglass, une des plus grosses entreprise colombienne de construction architecturale qui rayonne dans toute l’Amérique latine.
Nous avons continué notre remontée de la côte vers le nord jusqu’à Santa Marta, encore une ville portuaire importante dans les échanges commerciaux.
Nous avons décider d’y faire une halte pour réfléchir à la suite de notre périple. Notre objectif n’étant pas de passer en Amérique Centrale, nous envisageons de revenir au Brésil.
Depuis Santa Marta nous avons deux solutions, soit de redescendre à Manaus par le Venezuela, cette option ne nous enchante pas trop compte tenue de la situation dans ce pays et de notre mauvaise expérience précédente. Soit de redescendre au Pérou pour prendre une barge jusqu’à Iquitos et une autre pour Tabatinga (zone des trois frontières) et de là une barge pour Manaus. Option qui demande beaucoup plus de temps, plus chère et plus compliqué pour faire établir les documents d’exportation/importation pour le chien.
Nous sommes posés et on cogite….. J’ai pris des contacts aux Venezuela, les choses semblent un peu meilleures que ce que nous pensions, j’attends encore quelques confirmations.
En attendant comme d’habitude un diaporama ICI ou dans le menu photos ICI
merci pour ces belles photos et ces commentaires 😊des gros bisous a tout les deux et portez vous bien ici tout va bien sauf le temps beaucoup de pluie ❤️😘😘
😘😘