• Publication publiée :29 novembre 2023
  • Temps de lecture :8 min de lecture

Après avoir quitté la capitale et passé pas mal de temps dans les bouchons, nous avons fait un bivouac sur un bord de plage à la sortie d’un petit village. Endroit qui, de l’avis des pécheurs locaux, était tranquille et sécuritaire. Mais à 23 h la police est venue nous voir pour nous dire que c’était dangereux de rester là car eux ne venaient pas jusque là lors des rondes de nuit. Ils nous envoyé sur la plage dans le village. C’est quand même rassurant de voir la police se préocuper de la sécurité des voyageurs.

Plage où nos avons fini la nuit.

Nous avons pris la direction du nord et bifurqué vers Huaraz pour monter à la cordillère blanche. Qui est la cordillère tropicale, la plus longue du monde avec 180 km et la plus froide des régions tropicales du monde.
Elle compte plus d’une vingtaine de sommets à plus de 6000 m d’altitude et possède de nombreux glaciers à partir de 5000 m.

Malheureusement la météo n’a pas été de partie. Nous savions que ce n’était pas vraiment la bonne saison, nous avons tenté le coup de poker, hélas on n’a pas eu le carré d’As !

Nous avons quand même pu profiter de beaux paysages dans le parcours d’approche. Hélas les photos ne donnent pas de très beau résultats vu le temps couvert et brumeux.

Nous sommes monté jusqu’au col qui traverse la cordillère, la pluie nous a accompagnée et nous sommes arrivés dans les nuages. Col, d’ailleurs qui n’en est pas vraiment un, puisque la liaison entre les deux vallées se fait par un tunnel à 4660 m.

Sur les conseil d’un péruviens nous avons continué vers le village de Chacas, typique qui a gardé une architecture coloniale avec la particularité d’avoir de magnifiques balcons de bois très travaillés.

Malheureusement la pluie s’est imposée avec persévérance. La question s’est alors posée, soit revenir de l’autre côté, soit prendre une route qui longe la chaine. Le retour au col posait le problème de faire la route dans les nuages et le brouillard. Nous avons choisi la deuxième option. Après une vingtaine Km nous sommes tombés sur une portion de piste empierrés sur quelques km et de nouveau du goudron pour finalement devenir que de la piste assez mauvaise. Pensant retrouver l’asphalte nous avons continué. Mais elle est devenue de plus en plus difficile et compliquée avec la pluie. D’autant qu’elle était étroite et souvent bordées de précipices de près de 1000 m, évidement sans aucune protection.
Après trois heures et 70 Km parcourus nous nous sommes arrêter dans un village pour y bivouaquer.

La nuit portant conseil, je me suis renseigné auprès des chauffeurs de mini bus, qui m’ont confirmé que les 110 Km restant était toujours de la piste. En plus il y avait un col à 3900 m à franchir.
N’étant pas trop fan de ce genre d’exercice périlleux, j’ai décidé de ne pas jouer aux routes de l’impossible. Nous avons donc fait demi tour. Ce qui m’a permis de vérifier que j’avais eu raison. Certaines portions très humides où nous étions passé la veille, étaient devenus glissantes avec à la clé des sueurs froides dans le dos quand le véhicule faisait des embardées.

Le retour par le col nous a permis de découvrir un peu de la chaine le brouillard s’était un peu levé.

Vue de la piste
Vue de la piste

Un album photo qui résume cette étape se trouve ICI

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Cet article a 5 commentaires

  1. Brezzo

    Les paysages sont magnifiques on en prend plein les yeux bon voyage et soyez prudents bisous à vous deux

    1. Raymond

      Merci Michel,
      Bises à vous.

  2. Fortin dANIEL

    Coucou Raymond et Popo.
    Ça fait plaisir de vous voir reprendre la route ainsi.
    Effectivement pas de chance côté météo, mais des photos sympa quand même. Ça rappelle de biens bons souvenirs, en parlant de ça, ça doit faire 10 ans qu’on s’était rencontré au camping de Cusco si ma mémoire est bonne 😉. Very good trip et bonne continuation. Amitié dANIEL

    1. Raymond

      Bonjour Daniel,
      Merci pour ton commentaire. Oui oui ta mémoire est bonne cela fait bien 10 ans.
      D’ailleurs nous avons pensé à toi car nous nous sommes arrêtés au même camping.
      Amitiés de nous deux.

  3. Henri et Jackie

    nous vous suivons avec passion. Bon courage. Bisous à vous deux.

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