Bref résumé de notre passage dans ce pays

Côté pratique :
Nous avons passé la frontière à Encarnation pour l’entrée et à Ciudad del Este pour la sortie
Du point de vue pratique l’entrée et la sortie du pays se sont faites très facilement.

L’entrée : Aprés passage à l’immigration pour tamponner les passeports, passage à la douane pour faire l’importation temporaire du véhicule. Les seuls papiers demandés sont passeport du propriétaire, carte grise et permis international. Aucune demande d’assurance nous a été faite.

La sortie : Pour ceux qui envisagent de sortir par Salto de Guaira, attention, le poste de l’immigration est en ville et non à la frontière. Il se trouve dans la rue qui donne l’accès au port. De plus le bureau est fermé le week end. Pas de formalités particulières si ce n’est, comme partout remise du papier d’importation du véhicule après passage à l’immigration pour tampons de sorties des passeports.

Le côut de la vie, pour nous européens, est assez bas pour la nourriture et le carburant. Mais cela est aussi variable en fonction des taux de change.

Notre ressentie sur le pays :

Evidement ces quelques lignes, basées sur une période assez courte, n’engagent que nous…

Un pays assez contrasté tant en paysage qu’en population. Un des rare pays a avoir deux langues officielles, l’espagnol et le guarani, langue ancestrale conservée. Sur la carte de l’Amérique apparaît comme un petit pays mais qui est quand même conséquent, puisque il correspond à l’Allemagne et les Pays Bas réunis.

Un pays qui n’a pas de gros atouts touristiques particuliers mais qui mérite le détour. Un projet de musée de l’eau, assez grandiose, est en train de voir le jour à Salto de Gueira. Ce musée en plus de l’évocation de l’eau et du rio Parana aura aussi pour but d’évoquer les chutes englouties lors de la création du barrage d’Itapaù.

Les paysages sont essentiellement agricoles vallonnés dans le centre, plus plats et monotones dans le chaco qui comprend une partie humide et une partie beaucoup plus sèche au nord, région très riche en faune sauvage. Le nord-est est surtout réservé aux productions industrialisés de soja, tenue par des brésiliens.

Par contre nous avons rencontré une population très  accueillante. Les policiers qui vous serrent la main avant de jeter un oeil sur les papiers, et qui posent plein de questions sur comment on est venu où on va, pourquoi le Paraguay etc… Bien qu’il y ai aussi de la corruption chez eux. Toutes les personnes à qui l’on s’est adressées pour des bivouacs ou autres ont été curieuses de connaître notre sentiment sur le pays et ont toujours essayées de nous rendre service.

Le tourisme n’étant pas trop développé, les structures manquent un peu, mais dans notre façon de voyager cela ne nous a pas posé de problèmes. De plus n’avons pas eu le sentiment que les prix étaient « adaptés » aux touristes.

En résumé un pays qui mérite le détour, si dans le cadre d’un voyage on est dans ses environs.

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